Un sac,
N’est jamais qu’un sac.
 
Il est un allié, un complice, un trophée.
Un objet de désir, le prix de notre liberté.
Il est un lieu chargé d’histoires,
De bouquins, de cailloux, de miroirs,
De « Je t’aime » et de « Va t’faire voir »,
De bazar à n’en plus pouvoir.
 
Il sert à porter nos affaires.
Il sait assurer nos arrières.
Mais peut également devenir
Quand le besoin s’en fait sentir,
Fidèle gardien de nos souv’nirs
Et de nos plans pour l’avenir.
 
Un sac à main sait s’adapter,
Aux diverses personnalités.
Aux femmes qui sont des grandes maniaques,
Comme à celles qui mettent tout en vrac.
 
Fidèle au poste et toujours là,
Il trône fièrement à notre bras.
Mais quand le moral est au plus bas
Ou que se lever est un combat,
Il sait bien se faire oublier
Ou même nous servir d’oreiller.
 
Ce qui est bien avec le sac,
En plus de servir de bivouac,
C’est qu’il n’est que peu rancunier,
Et ne nous reprochera jamais
De le délaisser à nos pieds
À la terrasse d’un café.
 
Le seul à pouvoir nous offrir
Dehors, le bon divertissement.
Le seul à toujours nous fournir,
Le bon objet au bon moment ;
À l’exception du grand mystère
Aussi connu que légendaire,
Des fameuses clefs de la maison,
Qui restent toujours planquées au fond,
Et sont bien souvent responsables,
De crises de nerfs incontrôlables.
 
Le seul aussi à bien cacher,
Ce que l’on ne veut pas montrer.
Bien mieux qu’une amie de longue date,
Le sac est muet comme une carpe.
 
Chez ENVOL, nous le célébrons,
Cet objet tout plein d’émotions.
Cet objet plein de nos manies,
Qui fait partie de notre vie,
Qui porte si bien notre monde,
Et nous rassure en une seconde.
 
Cet objet fou, doudou, chouchou,
Tout plein de nos bijoux, joujoux,
Et autres milliers de mots doux.
Qui contient tout.
Ou presque tout.
Et devient vite notre tout.
 
Cet objet du désir un jour,
Devenu en un petit tour,
Notre compagnon de tous les jours.
Et parfois même de toujours.
 
Celui qui est comme une drogue,
Qui en son sein a plus d’un tour,
Et est selon le sociologue,
Tout un petit monde d’amour.