Josépha RAPHARD

 

Son super-pouvoir à elle, c’est la parole. Et elle a décidé de s’en servir au quotidien pour faire parler les mères. Pour les aider à mettre des mots sur leurs maux. Pour les aider à se libérer de leurs entraves et à déployer leurs ailes. Elle, c’est Josépha. Elle est lumineuse, elle est sublime, et de sa baguette magique de fée, elle a osé dépoussiérer l’idée que la majorité d’entre nous se faisait d’un groupe de paroles. Elle ne cache pas avoir eu peur de rêver trop grand, mais il se trouve que les femmes ont aimé. Ont adoré même, se retrouver entre elles pour parler. Il se trouve qu’en fait, elles en avaient besoin, et qu’elles l’ont suivie dans cette folle aventure du Loma club, pour finalement former ensemble une fabuleuse armée pacifique. Au Loma Club, on peut tout se dire. Aucun sujet n’est tabou. On pleure, on se libère, on se marre, et surtout, on ne se juge pas. On se soutient et on s’entraide. Exit la compétition. Welcome la sororité. 

 

Tout au Loma Club est à l’image de Josépha. Et il devait être écrit quelque part qu’elle en serait un jour la grande cheffe guerrière et pacifique, elle qui a grandi entourée de femmes. Elle qui leur voue un amour inconditionnel depuis toujours, et qui aime tant les écouter parler, sans jamais se lasser. Elle a d’ailleurs commencé à les interviewer, dans les documentaires Meufs, puis Mères, qu’elle a réalisées bien avant le Loma Club et avec lesquels elle rassemblait déjà les femmes. Elle les rassemble aujourd’hui aussi sur Instagram en leur faisant profiter au quotidien de sa jolie plume. Persuadée qu’on est bien plus douces entre nous que ce que l’on veut bien dire, et qu’on voit plus facilement la lumière chez les autres, elle envoie de l’amour, nous aide à mieux accepter nos corps, à déculpabiliser face à nos rôles de mères, à nous sentir moins seules. Jamais seules ou seules ensembles. 

 

Alors, celle qui est capable de parler de tout sans tabou et de délier les langues comme personne. Celle qui est encore portée aujourd’hui par la confiance aveugle que sa maman place en elle depuis qu’elle est toute petite, et qui s’est toujours sentie aussi légitime qu’un homme à prendre sa place dans ce monde. Celle qui était persuadée qu’elle deviendrait adulte en devenant mère, mais qui a depuis, toujours l’impression d’avoir 15 ans. Celle qui travaille chaque jour à devenir meilleure dans les yeux de sa fille et qui n’oublie jamais qu’il y a autant de façons d’être mères que de mères. Celle qui persiste et signe à dire que quand les femmes se parlent et s’unissent, il se passe des choses extraordinaires. Josépha, l’instinctive, la guerrière, la rassembleuse, a accepté de me recevoir dans son petit cocon bruxellois, pour mon plus grand bonheur. 

Avec Josépha, on a parlé de la vision que l’on développe de la société lorsque l’on grandit comme elle, entourée de femmes. Du fait que devenir féministe n’est pas qu’une pancarte brandie dans la rue, mais plutôt un long chemin au quotidien. On parle de sa maternité qui l’a rendue libre comme jamais, du Loma Club bien sûr, et puis aussi, des super pouvoirs de nos corps, de sa merveilleuse grand-mère, de Lauren Bastide et des soirées pizzas sur le sol du salon.

 

Allez c’est parti ! Avec Josépha aujourd’hui, on souffle dans vos ailes. 

Alors écoutez bien attentivement. Déployez-les. Et envolez-vous !